Le syndicat des entreprises françaises des viandes
Culture Viande résulte du rapprochement en 2010 du syndicat national de l’industrie des viandes (SNIV), avec le syndicat national du commerce du porc (SNCP). Considérant les évolutions profondes des entreprises du secteur des viandes, ces deux syndicats ont décidé d’unir leurs moyens au service des entreprises et des filières des secteurs bovins, veaux, porcins et ovins. Leur rapprochement a donné une structure commune : le SNIV-SNCP.
A l’issue d’une réflexion stratégique conduite en 2014 dans un contexte de nouveaux engagements forts en écho aux attentes sociétales émergentes (goût, qualité sanitaire, traçabilité, bien-être animal, protection de l’environnement, qualité de vie au travail), le syndicat a donné une nouvelle dimension à ses travaux en Commissions, Sections et Groupes de travail, ainsi qu’à une nouvelle identité présentée à l’occasion de l’assemblée générale du syndicat du 6 octobre 2015…. à voir : ici.
A l’origine étaient le SNIV (1956) et le SNCP (1945). Retour sur les deux syndicats « parents » de Culture Viande.
1956 : naissance du SNAI
Dans les années 50, au sein d’une filière très atomisée, quelques professionnels perçoivent les mutations de la société française. Ils développent de nouvelles technologies pour répondre aux attentes de leurs clients et sont les acteurs d’une véritable révolution : l’industrialisation de la filière viande française. En juillet 1956, ces pionniers créent le Syndicat National des Abattoirs Industriels (SNAI).
1970 – 1980 : du SNAI au SNIV
Accompagnant l’évolution des métiers, le SNAI devient, en 1986, le Syndicat National de l’Indu
strie des Viandes (SNIV). Du désossage à la mise en caisse, des rôtis hachés à la viande en portions, des muscles sous-vide aux viandes piécées sous atmosphère protectrice, les entreprises du SNIV ne cessent d’innover.
Pour répondre aux attentes du consommateur moderne, la gamme des « unités de vente consommateurs industrielles » (UVCI) se développe avec une priorité incontournable : la qualité.
2001 : le SNIV « nouvelle donne »
A la fin des années 90, le contexte national, européen et international devient plus complexe.Des crises sanitaires -ESB notamment- intensifient les exigences. Pour y répondre, les chefs d’entreprises des viandes décident de renforcer l’action technique du SNIV en développant des commissions spécialisées.
Parallèlement, le SNIV devient le porte-parole des entreprises des viandes auprès des pouvoirs publics et de son environnement professionnel.
2006 : de nouveaux défis
Société en pleine mutation, réforme de la PAC, ouverture du marché mondial : le SNIV se mobilise pour relever ces nouveaux défis.
Entre une logique trop protectionniste qui conduirait au déclin de la filière et une logique trop libérale qui mènerait inévitablement à la banalisation du produit, il s’engage dans la modernisation de la filière bovine.
1945 : Naissance du Syndicat National du Commerce du Porc (SNCP)
A la sortie de la guerre, le commerce de la viande doit se réorganiser pour assurer à la population des grandes agglomérations, un approvisionnement régulier qualitatif et quantitatif.
C’est au cœur de la capitale, dans les Halles de Paris, que se crée le Syndicat National du Commerce du Porc, composé à l’origine de grossistes et découpeurs implantés en périphérie des grandes villes. Il devient très vite le syndicat de tout le commerce et l’industrie du porc français.
1980 – 1995 : La montée en puissance des abattoirs industriels
Le développement de la production porcine française, notamment dans le grand ouest, s’est accompagné de la création et la montée en puissance d’entreprises d’abattage et de transformation implantées au sein même des zones d’élevage.
Aux activités d’abattage et de découpe s’adjoignent de nouvelles activités d’élaboration pour :
1995 – 2009 : De nouveaux défis à l’exportation comme sur le marché national
Le marché du porc, désormais européen, entre dans la guerre économique entre grands bassins de production porcine. Désormais, les concurrents sur notre propre marché français sont danois, espagnols, néerlandais avant de devenir allemands.La concurrence atteint son paroxysme sur le marché européen, ainsi qu’à l’export vers les pays tiers – un nouvel enjeu pour la filière porcine française.Dans le même temps, les consommateurs réclament des produits plus élaborés, des portions individuelles, du sous vide, etc, … toujours avec une exigence accrue sur la qualité sanitaire des viandes, un engagement fort et constant des entreprises membres du SNCP.
2010 : naissance du SNIV-SNCP
Face à leurs défis propres et complémentaires, le SNIV et le SNCP décident d’unir leurs forces et se rapprochent le 1er janvier 2010 et donnent naissance au SNIV-SNCP : une structure unique qui regroupe 150 établissements et 35.000 salariés traitant 3,4 millions de tonnes de viande pour un chiffre d’affaires de 11,6 milliards d’€.
2015 : naissance de Culture Viande
A l’issue d’une réflexion stratégique conduite en 2014 sur les nouveaux défis, les membres du Conseil d’administration du SNIV-SNCP ont souhaité rendre plus lisible les actions du syndicat.
Dans un contexte de nouveaux engagements forts, en écho aux attentes sociétales émergentes (goût, qualité sanitaire, traçabilité, bien-être animal, protection de l’environnement, qualité de vie au travail), la rupture avec le passé voit le renforcement notamment du travail en Commissions, Sections et Groupes de travail.
Afin d’accompagner cette rupture, ils ont également conduit une réflexion sur l’identité du syndicat à l’acronyme SNIV-SNCP peu explicite. Le travail sur la nouvelle identité revendiquée par les membres du Conseil d’administration et la recherche graphique menée par la Commission Communication du syndicat ont abouti à l’actuelle dénomination présentée à l’occasion de l’assemblée générale du syndicat du 6 octobre 2015 – à voir : ici.