Le syndicat des entreprises françaises des viandes
Face à l’intérêt grandissant pour les régimes végétariens et végétaliens, Nutrinet-Santé a publié en septembre
2017, une étude des profils socio-démographique et nutritionnel des végétariens et végétaliens chez l’adulte.
Cette étude se base sur les déclarations sur le régime alimentaire. Elle analyse le profil de 3 groupes : 90 664 omnivores, 2370 végétariens et 789 végétaliens.
Pour les végétariens, l’étude montre que ce sont plus souvent des jeunes femmes, ayant des revenus faibles à modérés, mais avec niveaux d’études élevés, travailleurs indépendants et chefs d’entreprise.
Selon cette étude les végétaliens sont plus souvent des jeunes hommes, travailleurs indépendants et chefs d’entreprise, avec des revenus modérés mais à faibles niveaux d’études et parisiens. Le fait de vivre seul était plus souvent associé au végétarisme et au végétalisme.
L’étude fait apparaitre que l’inadéquation en vitamines B1, B3, B6 et zinc chez les végétariens se retrouve
seulement chez les hommes. Les végétaliens présentaient, quant à eux, les plus fortes prévalences
d’inadéquation en vitamines A et B2, B5 et B12, calcium et zinc seulement chez les femmes.
L’auteur indique que ces résultats sont concordants avec ceux d’études internationales, en particulier pour les végétariens, mettant en évidence, entre autres, une forte prévalence d’inadéquation en vitamine B12 chez les végétaliens.
Des analyses futures à partir de l’étude Nutrinet-Santé permettront d’investiguer le lien entre végétarisme ou végétalisme et l’état de santé, mais aussi les motivations conduisant à l’adoption de ces pratiques.
Extrait de L’ACTU, la Lettre hebdomadaire de Culture Viande n°41-42 du 20/10/2017
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