Protéines : innover sans opposer, ni exclure la viande
Dans un rapport sur les protéines, publié le 11 juin, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) plaide pour une approche diversifiée des sources de protéines, en misant à la fois sur l’innovation, la souveraineté et le bon sens.
Parmi les recommandations avancées : renforcer la recherche variétale sur les légumineuses, soutenir les filières émergentes comme les protéines d’insectes, ou encore explorer les pistes technologiques liées à la culture cellulaire. Les auteurs insistent sur l’importance d’accompagner les start-up du secteur dans leur développement, tout en ciblant les marchés de niche et les débouchés à l’export.
Sans occulter les efforts à poursuivre dans les cantines scolaires ou l’enjeu d’une autonomie protéique renforcée pour l’élevage en Europe, Le rapport propose également une analyse critique de l’efficacité des précédents plans protéines.
Mais surtout, les parlementaires appellent à éviter toute opposition caricaturale entre protéines végétales et animales. La viande y est reconnue pour ses qualités nutritionnelles et culturelles, et reste un élément structurant de notre modèle alimentaire.
Une vision que partage pleinement la filière viande : la transition protéique ne saurait se résumer à une substitution, mais doit s’appuyer sur une complémentarité assumée entre filières, savoir-faire et territoires.
16 juin 2025